Genou, définition : le genou est une articulation qui permet de joindre la jambe à la cuisse. Elle met en jeu trois os, le fémur, le tibia et la patella, par le biais de trois articulations : l’articulation fémoro-patellaire et la double articulation fémoro-tibiale. Le cartilage assure la fluidité des mouvements du genou. Source : Wikipedia
Symbolique du corps :
Les membres inférieurs et le bassin sont en lien avec l’éducation de la mère, le territoire, et l’autonomie. Les manifestations dans ces zones évoquent des stress liés à ce que je concrétise.
Les articulations en général racontent comment nous articulons les choses entre elles. Comment nous faisons le lien entre les choses, les gens etc…
En médecine chinoise, deux méridiens (trajets d’énergie) éléments « terre » passent par la sphère du genou : les méridiens Estomac et Rate/Pancréas. L’élément terre renvoie, généralement, à la mère. Le méridien Estomac est en lien avec la mère nourricière, le clan, la famille. Et le méridien Rate/Pancréas est en lien avec l’éducation de la mère et toutes formes de clans. (Famille, amis, école, travail, religion, ethnie etc.)
La sonorité du mot « genou » renvoie inconsciemment aux maux du « je » dans le « nous » (genou <=> je/nous). Le stress cristallisé dans cette zone peut être en lien avec une relation duelle, le clan, la famille, une école, une entreprise, etc. faisant pression sur le « je » (individu) pour qu’il plie, mette un genou à terre, se soumette à la figure d’autorité dans le « nous ». (Nous = je + le relationnel en lien avec une personne ou un groupe).
Métaphore globale :
Quand nous marchons, les genoux entraînent la totalité du corps dans le mouvement. Sur le plan physique ET métaphorique, les genoux racontent notre degré de flexibilité et permettent d’amortir les chocs quand la pression est trop forte.
Globalement, les membres inférieurs nous parlent de notre capacité à avancer, reculer (cf. aller de l’avant, prendre du recul), franchir ou contourner les obstacles (cf. affronter le danger ou le fuir). Ils relèvent de notre capacité à nous rapprocher des lieux et des gens que nous aimons, mais aussi de celle à nous éloigner de ceux qui nous font mal. En lien avec notre liberté de mouvement, ils sont les garants de notre autonomie, de notre indépendance au sein de la société.
C’est pourquoi une fracture à ce niveau exprime le refus de plier (de se soumettre) mais face à l’autorité, dominé, je plie quand même, je me soumets et mon genou (je-nous) cède, casse. (Le « je » cède dans le « nous »).
Stress généraux en lien avec le genou :
- Dévalorisation dans le déplacement (conflit archaïque). (Ça peut être en rapport avec une performance sportive.)
- Obligation de se soumettre à une autorité perçue comme non légitime (la génuflexion c’est littéralement «l’action de fléchir le genou» face à une figure d’autorité.) (Mère, père, patron, etc.)
- Conflit du « je » (individu) dans le « nous » (relation). Stress relationnel ou encore difficulté à exprimer qui je suis et/ou à faire un choix entre l’individualité « je » et le « nous » groupe/relationnel. (Ex : un fils et son père vivant ensemble en bonne entente et le fils doit quitter ce « nous » pour partir étudier ailleurs. Le « nous » peut être également le couple, la famille, le cercle d’amis, une organisation religieuse, sociale, politique, etc.)
- Stress psycho-émotionnel relatif à un blocage directionnel toujours en rapport avec la domination et la soumission. (ça peut être une injonction à former un couple, ou à rejoindre un parent, ou encore un cercle d’amis, une organisation religieuse, sociale, politique, etc.)
- Climat relationnel toxique. Le sens bio-logique d’une raideur ou d’une fracture étant d’empêcher la génuflexion (se mettre à genoux, se soumettre) ressentie comme insupportable.
- Sentiment de grande fatigue : « être sur les rotules ».
Aussi, dans les rapports de force, souvenons-nous que « l’harmonie n’exerce pas de contrôle. C’est une relation entre être autonomes » D. Ikeda, poète et philosophe japonais.