Ou l’image du «frayage» de Freud
En dépit de la croyance populaire, Freud n’était pas psychiatre mais bel et bien neurologue. Toute sa vie il a publié en neurologie et grand nombre de ses hypothèses sont confirmées aujourd’hui par les neurosciences.
Pour exemple, l’image du «frayage» avancée par Freud : il explique qu’une info venant de l’extérieur va créer un premier circuit neurologique dans le cerveau, puis à chaque expérience à peu près similaire, l’info aura tendance à emprunter plus facilement ce circuit neurologique préexistant.
Il est aujourd’hui prouvé que ceci correspond aux processus d’apprentissages.
De nos jours, les imageries neurologiques confirment effectivement le fait qu’une info qui vient du milieu extérieur, va frayer, sculpter des circuits neurologiques dans le cerveau et créer des aptitudes particulières à percevoir le monde. C’est ainsi que nous construisons, nourrissons des croyances plus ou moins soutenantes.
En effet, le monde que l’on perçoit est d’abord construit par notre appareil neurologique, qui lui-même est construit par le monde qu’on perçoit. Notre cerveau reconstruit en permanence une réalité 3D qui n’existe pas dans les faits physiologiques, ni scientifiques.
« L’homme façonne le monde qui le façonne »
B. Cyrulnik
C’est le principe d’inséparabilité de l’individu avec son environnement.
C’est ainsi que nos croyances (non) soutenantes en lien avec nos stress hérités ou acquis par nos expériences de vie, participent à la situation dans laquelle nous sommes.
Explication : une fois que notre cerveau est «circuité» par notre environnement familial, relationnel, éducatif, social etc. que nous avons-nous-même contribué à «inventer/créer», il perçoit de manière préférentielle un type de monde.
Cela signifie que le monde qu’on perçoit est celui pour lequel ON A ÉTÉ PRÉPARÉ à le PERCEVOIR. Aussi, ce qu’on appelle réalité, est une construction, une représentation du monde. Avec l’acquisition du langage et notre histoire qui se crée, on perçoit de plus en plus facilement le monde qu’on se représente verbalement. Notre vie devient ainsi le reflet de nos propres croyances, qu’elles soient soutenantes ou non !
C’est pourquoi il est fondamental de prendre consciences de la façon dont nous façonnons notre monde, de construire des objectifs d’une façon acceptable pour le cerveau, et d’utiliser les bons outils sur le chemin pour libérer les stress jusqu’à la concrétisation de l’objectif.
La meilleure façon de modifier la représentation que l’on se fait de notre environnement, du chemin vers la réalisation de notre objectif, et des étapes stressantes pour atteindre le but, est de créer de nouvelles expériences plus positives en nous LIBERANT de nos stress associés à nos croyances NON soutenantes, afin de créer des circuits neurologiques nouveaux. Ainsi, je montre au cerveau qu’il peut fonctionner d’une autre manière et vivre ce que je désire vivre.
C’est tout l’intérêt des séances et ateliers de Kinésio-Training ® et My TPM by Céline, un Temps Pour Moi ©
Céline Soudeille-Hoareau
Fondatrice de la Kinésio-Training ®
Créatrice des My TPM by Céline, un Temps Pour Moi ©