Toile 1… Confinement Mars 2019
Aujourd’hui, je me lance dans un décodage un peu particulier. Je vais poser ma grille de décodage Feng Shui sur les toiles de mon amie Corinne dont vous pourrez voir les créations sur sa page Facebook Peintre du Ciel.
L’originalité de mon approche avec ses œuvres d’art réside dans la tentative de faire matcher ses 22 premières toiles de confinement avec les 22 arcanes majeurs du tarot de Marseille et/ou les 22 lettres hébraïques.
C’est un peu comme si, à partir de sa reprise de la peinture (elle avait fait une pause), je faisais un tirage de tarot à 22 cartes pour tenter de percer le mystère de ce « nouveau départ » qu’elle (re)prend avec la peinture.
Je vais tenter de décoder une peinture par semaine. Ainsi vous pourrez appréhender une de mes méthodes de travail, de façon singulière, afin de voir comment je fais le lien entre la médecine chinoise, son art et le tarot, qui sont autant de révélateurs de l’inconscient, tantôt collectif, tantôt individuel.
Attention, ici le tarot n’est pas utilisé comme outil de divination mais bel et bien comme Jung (psychiatre) l’envisageait, c’est-à-dire comme outil de décodage de l’inconscient à l’instant T.
1ère production des « P’tites toiles de Co » :

Cette peinture est à dominance bleue (élément eau) coupée en 2 à l’horizontale par un tracé blanc (élément métal).
Le bleu dans le Pa Kua (grille de décodage Feng Shui) correspond à l’eau et donc au premier trigramme. Il est relatif au chemin de vie, à l’inconscient collectif familial, à la cause fondamentale qui va colorer le chemin de vie ou la période.

Ensuite, les couleurs sont le langage du cerveau limbique plus couramment appelé « cerveau émotionnel ». Ainsi, les couleurs révèlent notre état émotionnel en passant par le système visuel.
Le bleu parle, entre autre, d’introspection, de profondeur, d’authenticité. En excès il peut raconter la solitude et l’enfermement.
L’élément eau en médecine chinoise est relatif à la peur. La fonction biologique de cette émotion est de sortir de l’illusion pour entrer de plein pied dans le réel.
Ce qui est intéressant ici c’est ce trait blanc (élément métal) sur la ligne d’horizon (?) qui vient peut-être trancher avec un fonctionnement ? Une peur ? Pour enclencher le cycle nourricier des 5 éléments de la médecine chinoise, à savoir, le métal nourrit l’eau. Le métal qui tranche, associé au 7ème trigramme du Pa Kua en Feng Shui, va raconter la créativité et parler de nouvelles choses qui démarrent dans le présent. De ce fait, dans l’eau (cf. bleu – isolement du confinement), elle tranche (métal/blanc) avec les peurs (eau/bleu) et plante le germe de la créativité (métal/blanc). Et voilà comment nous avons la première toile d’une longue série!
L’énergie de cette peinture est très « eau ». Elle pourrait renvoyer à Mem, la XIII lettre hébraïque associée à l’eau.
Et comme c’est la première toile, nous allons la faire matcher avec le premier arcane majeur du tarot de Marseille, Le bateleur et avec Aleph, la première lettre hébraïque.
Le bateleur parle de commencement, de nouvelle entreprise, de renouveau, d’habileté, de talents multiples… Et je précise que notre peintre est aussi thérapeute!
Aleph évoque le point de départ de toute création. C’est la force paisible qui permet de préparer le terrain favorable au développement.
On va donc faire matcher le Bateleur/Aleph avec Mem (esprit de la toile) pour voir ce que ça révèle.

A l’instant de cette première peinture de confinement (historique au XXIème siècle), peut-être que la peintre nous raconte avec cette toile que ce confinement est pour elle la matrice à partir de laquelle elle élabore de nouvelles choses, de nouveaux projets, un nouveau chemin.
Notons que le bleu foncé dans le tarot de Marseille porte l’information de la réceptivité aux forces terrestres. Elle plante la cause de la créativité réalisable dans la matière.
Nous prépare-t-elle une nouvelle expo après cette longue pause ?
Affaire à suivre…